Un sujet qui devient une priorité RH pour nos client…
Qui n’a pas vécu ou entendu des stagiaires parler de leur peur viscérale pour les mises en situation en formation présentielle ?
Environ 30% des stagiaires redoutent ces séquences, les vivant comme une mise à l’épreuve !
Certains restent parfois complètement bloqués et sont dans l’incapacité de gérer leurs émotions.
Ils peuvent se sentir jugés, ressentent une forte appréhension et objectent que les mises en pratique ne reflètent pas la réalité.
A ce titre, il arrive qu’ils ne puissent pas profiter pleinement de ces séquences, pourtant véritables « tremplin » de leur montée en compétence.
Pourquoi le distanciel est-il un atout clé ?
100% (oui ,oui) 100% des stagiaires se sentent plus à l’aise avec les séquences de mise en pratique en formation « distancielle » plutôt qu’en« présentielle ».
La mise en pratique est beaucoup plus « réaliste, simple et ludique ». Moins oppressés que par les mises en situations devant leurs pairs en face à face, les stagiaires « déposent leur trac au vestiaire »; ils sont dans le match et jouent.
Plus naturels et moins dans l’émotion, ils se concentrent plus facilement sur leur verbal et non verbal. Ils sont à la fois dans leur propre rôle et deviennent de plus, des coachs bienveillants pour leurs pairs.
Le formateur, moteur indispensable dans les mises en pratique en face à face (numéro 10 pour les connaisseurs !), se place en « distanciel » devant le « banc de touche » pour coacher les stagiaires, accompagner les expertises et révéler d’avantage leurs talents.
L’équipe idéale ?
6 stagiaires, des sessions de 3h30, des cas et des scénarii préparés en amont avec les managers
Un cadrage, des règles du jeu au démarrage, une synthèse des bonnes pratiques à chaque action/simulation et des objectifs de progrès individuels en fin de match : le dispositif gagnant !
A vos marques !
Au départ il faut le reconnaitre, nous (équipe TeleRessources) étions un peu frileux sur le sujet. Il était plus facile de rester sur nos acquis, notre savoir-faire éprouvé, plutôt que de se pencher sur le 100% du recrutement à distance.
Nos principales réticences face au changement ? Adaptation de notre processus bien rodé, risque de perte en matière de qualité d’évaluation, réceptivité des candidats ? engagement du candidat ? sur quels outils investir ?
Après plusieurs mois de pratique, quels constats :
– Oui, les candidats sont très majoritairement réceptifs au mode à distance
– la préparation des candidats aux entretiens est la même : tenue vestimentaire, recherche en amont sur la société, préparation de questions, cv et autres documents à disposition
– Moins de stress de la part du candidat : ce dernier reste dans un environnement familier où il se sent plus à l’aise et se livre donc plus spontanément.
– Recrutement plus réactif : Il est plus facile et plus rapide de parvenir à fixer un RDV d’entretien à distance, peu de problèmes de logistique, pas de temps de trajet à considérer, pas d’attente pour le candidat
– Processus plus fluide : développement des évaluations en ligne
– Meilleur taux de présence aux entretiens : 92 % de présence en distanciel vs 53 % en moyenne en présentiel !!
– Les candidats sont plus alertes : ils peuvent s’organiser plus facilement pour réaliser l’entretien qu’ils soient sur leurs lieux de vacances, en déplacement ou encore lors de leur pause déjeuner.
– la maîtrise d’un panel d’outils très large (whats app, meet, face time,teams,zoom,skype,etc..) permet de s’adapter à l’usage candidat et de casser les « codes stricts ».
Toutefois, nous conserverons les entretiens face à face pour les candidats désireux de nous rencontrer et/ou qui pourraient rencontrer des difficultés pour s’isoler afin de passer un entretien dans les meilleures conditions.
En conclusion, nous sommes plus rapides pour présenter les meilleurs profils à nos clients tout en respectant notre exigence de qualité. Dès lors que l’organisation et le process sont réfléchis et adaptés au distanciel, le succès est alors au rendez-vous !
Le distanciel s’ancre durablement dans les pratiques de la formation, mais sous certaines conditions non négligeables. Flore FIRINO MARTELL, PDG de Teleressources nous explique lesquelles :
Crise sanitaire oblige, même si une partie des formations Teleressources se faisait déjà à distance, il nous a fallu – pour assurer le suivi pédagogique – basculer les formations comportementales habituellement animées en présentiel en format distanciel. La transformation accélérée du présentiel en distanciel a été déployée sur l’ensemble des parcours Teleressources.
La formation à distance requiert une prise en compte de contraintes spécifiques liées à ce mode d’apprentissage :
- Adaptation des formats pour des sessions à la fois plus courtes, en effectif restreint, avec une rythmologie et des horaires adaptés
- Adaptation du rôle du formateur/animateur, dont l’exercice change du tout au tout et implique agilité technique et pédagogique de chaque instant
- Adaptation des supports de formation qui doivent pouvoir se faire en partage en ligne avec un centrage sur la mise en pratique
- Adaptation du suivi post formation : pour assurer son ancrage dans la durée et le maintien des acquis, le suivi post formation doit impérativement être renforcé
La formation à distance ne constitue pas pour autant à elle seule une réponse complète aux besoins de formations comportementales. Elle doit dans 80% des cas être relayée par des sessions de rencontres présentielles.
Selon Flore Firino Martell, l’univers de la formation se transforme rapidement et l’année 2020 sera marquée selon nos clients par plusieurs évolutions. Nous avons demandé à 40 d’entre eux de nous citer 4 mots qui qualifient l’évolution à venir. Voici les plus cités :
- L’année où les salariés prennent en charge leurs formations (réforme, CPF…)
- Des formations plus blended + joueuses + sociales + certifiantes
- Une prise en compte plus forte des aspects réglementaires
- Plus de formations sur les Soft skills
De nombreuses entreprises veulent proposer une expérience client Exceptionnelle (l’effet “Wow”). Mais comment y arriver ?
Les émotions sont importantes mais la communication de celles-ci l’est tout autant.
Pouvoir s’exprimer sur ce que nous ressentons est primordial pour établir une relation de confiance avec autrui. Il est difficile d’exprimer des émotions telles que la colère, la peur, la tristesse ou encore l’amour, la joie et la surprise selon les situations. Malheureusement à l’époque où nous vivons, l’expression des émotions est encore taboue, peu reconnue et très gênante.
Néanmoins, dans le cycle de vie du client, c’est au moment où l’émotion est ressentie que la relation client doit véhiculer de l’empathie, de la connivence, de la proximité. La différenciation vient alors de l’effet « Wow ». C’est la capacité à surprendre, à innover, à déclencher des émotions positives !
L’effet « Wow » est provoqué par :
- La surprise pour dépasser les attentes
- L’intérêt pour percevoir avec leurs sens
- La joie pour que vos clients aiment sans faire d’effort
Décoder ces trois axes pour les décliner en postures, attitudes et comportements nécessite, comme l’indique Loïc de Villers de faire évoluer les réflexes comportementaux en intégrant les paramètres de perception, d’attentes et d’émotions…